Tamil Nadu


Mammalapuram
Nous allons rester quelques jours à la villa Manikandam , tenue par une française bien sympa. A Mammalla, on atterrit en douceur: plages, vestiges archéologiques impressionnants, sculpteurs sur pierre, petits restos...



Premières rencontres insolites avec les vaches.


Les vaches errantes appartiennent à une famille. On en rencontre dans les endroits les plus inattendus mais chaque soir, elles rentrent pour se faire traire. Caresser une vache pour se faire bien voir des Dieux, leur offrir les restants des repas n'est pas rare. Finalement, celles qu'on a croisées étaient plutôt bien portantes.









Cette petite ville est riche en histoire et nous découvrons avec bonheur nos premiers sites. Ceux-ci datent du VIIème siècle. Citons les plus connus: L'Ascèse d'Arjourna, les Cinq rathas (chariots des Dieux), impressionnantes sculptures monolithes, le Temple du Rivage.

l'Ascèse d'Arjouna


les 5 Rathas
Le temple du rivage


Le Temple du Rivage sépare le bord de mer en 2 plages distinctes, celle des pêcheurs et celle où les Indiens viennent se détendre. Il n'est pas question de se dévêtir. 





En route

Une ambassador


Nous avons longuement hésité à voyager en transport en commun, finalement nous avons opté pour la voiture avec chauffeur et nous n'avons pas regretté notre choix. Nous avons travaillé avec une agence de Pondichéry Mayile tour. Velou Samba parle français et nous a choisi un super chauffeur: Deva. Nous voyagerons en "Mercedes-Benz indienne", une Ambassador.


Nous partons pour Tiruvanamalai, en route, nous visiterons un temple au sommet d'un gros rocher. Notre premier escalier à monter pieds nus : 370 marches. Remarquez les points rouges au centre des marches.





C'est haut mais heureusement nous n'avons pas fait le voeu de cette femme qui gravit tout cela à genoux. A chaque marche on allume un peu d'encens.












 Le fort de Gingee

Dans le fort de Gingee
Le fort de Gingee a évolué en fonction des ses divers occupants, des Moghols aux Britanniques. Nous y arriverons un peu trop tard pour grimper jusqu'en haut. C'est un lieu calme et bien entretenu qui prête à la promenade, aucune infrastructure ici, impossible de faire étape.

Nos premières impressions sur la circulation indienne ne se font pas sans serrer les fesses... Les routes sont bondées, des voitures et des camions mais aussi des mobylettes où il n'est pas rare de voir une famille de 5 personnes! Des charrettes, des vélos, des piétons et des pèlerins, des vaches et des chiens. Mieux vaut faire confiance à Déva qui se faufile parfois au millimètre près et à coups de klaxon.

Le train approche mais on a encore bien le temps...



 
Ces pèlerins tout  en rouge sont des Saktis, nous les avions déjà croisés sur la plage à Mammallapuram.

Tiruvanamalai

A Tiruvanamalai, on entre dans l'Inde profonde. L'Inde qui déstabilise les petits Belges que nous sommes...

Une foule dense, pas de trottoir ou si peu. On se rend rapidement compte que c'est la loi du plus fort pour circuler et les piétons que nous sommes sont des éléments faibles. Apprendre à garder sa trajectoire sans déplacement brusque, avancer toujours car jamais on ne vous cédera le passage, absorber au mieux dans les oreilles le bruit infernal des klaxons, ceux des bus et des camions sont réellement agressifs. Avaler la poussière, accepter d'être bousculé sans aucune excuse, faire de même, s'attendre à tout moment qu'une moto, un rickshaw vous coupe la route, rester attentif où l'on dépose les pieds, trous, immondices, bouse de vache... Le tout dans la pénombre car l'éclairage public est plus que défaillant et les coupures d'électricité fréquentes.


Vue dans l'enceinte du temple.
Tiruvanamalai c'est d'abord un grand temple, notre premier grand temple. On y pénètre pieds nus, on inspecte nos sacs. La porte principale franchie on se retrouve dans une immense cour. Rapidement nous sommes l'attraction des Indiens qui veulent tous nous prendre en photo et nous posent les questions habituelles: "What's your name? Where are you coming from?" On se prête au jeu gentiment tout en sachant qu'ils ne connaissent sûrement pas la Belgique... Quelques poignées de main plus tard nous pouvons déambuler à notre guise. Dans la cour on vend des tas de petites choses, des bracelets, de la nourriture, des amulettes de toutes sortes à faire bénir par les brahmanes. On peut faire des photos  de la cour extérieure mais pas à l'intérieur quand on s'approche des autels divers où officient les brahmanes. En échange de quelques roupies on peut contempler la divinité et se faire bénir d'un peu de cendre ou de poudre colorée. A vrai dire nous ne comprenons pas très bien ces rites. Nous ressortons le front décoré d'une tâche rouge, jaune, grise. Les cérémonies s'appellent "puja".




A Tiruvanamalai, il y a aussi un ancien volcan sacré, les pèlerins en  font le tour, pieds nus (14 km). Tout au long de la route divers temples plus kitsch les uns que les autres. Au dernier arrêt il faut se faufiler à travers une sorte de fenêtre étroite, comme une re-naissance.
Un puja pour que les pieds résistent aux 14km de pèlerinage
Dernière étape: on re-naît

































Notre premier ashram
On se croyait plus ou moins les seuls occidentaux à Tiruvanamalai. Je ne vous recommanderai pas notre hôtel, j'ai fait changer les draps. Il faut savoir qu'en Inde, cela semble normal de laisser les draps d'un voyageur à l'autre. On vous les change sans discussion à votre demande, ils semblent penser que les occidentaux ont de curieuses exigences. La nuit fut assez bruyante et les boules Quies indispensables. Le petit déjeuner plus que succinct.

Petite cérémonie, ce matin les divinités sont promenées dans la ville, tous les 20 mètres, le cortège s'arrête pour accepter les dons divers: des saris et autres dotis, des fleurs, des noix de coco... Ils sont entièrement ensevelis sous les offrandes.
Remarquez, on ne voit que des hommes dans leurs belles chemises neuves de Pongal.




Nous visitons l' Ashram de Sri Ramana. Il a médité à Tiruvanamalai 50 ans avant d'y mourir. De nombreux adeptes, occidentaux essentiellement, résident ici méditant sur le bref passage sur terre de nos pauvres corps. C'est un lieu calme et paisible mais bon personnellement, je préfère profiter de mon corps pour voir et ressentir tout ce qui se passe, dehors et cela tombe bien Papynouche est d'accord.
A la sortie, nous croisons un jeune couple d'Allemands, lui distribue des billets de 10 roupies le porte- feuille généreusement ouvert... L'occasion de réfléchir à la mendicité en Inde, elle est partout. Les mendiants interpellent les passants, certains tendent la main. Ils sont parfois insistants mais la plupart du temps assez passifs attendant la piècette que l'on dépose ou jette dans leur écuelle. Dans les temples, ils reçoivent à manger. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il vaut mieux être mendiant ici en Inde que dans le froid de nos latitudes. Quoiqu'il en soit l'attitude de cet Allemand provoque un petit attroupement de mains tendues qui ne me paraît pas sain.


 Rencontre bien sympathique dans une fabrique de riz (petite surprise de Déva).


Quand nous arrivons, les ouvriers sont en train de manger et le  manager tient à ce que nous partagions le tali. 

Visiteurs de marques, nous aurons le droit de manger assis à une "table" (un banc en fait), il nous faudra quand même manger avec nos doigts, heureusement Déva nous avait déjà initiés. 




Le tali, repas traditionnel est servi sur une feuille de bananier, c'est du riz accompagné de diverses sauces plus ou moins épicées. Avec les doigts on mélange le riz et la sauce on forme une petite boule et aidé du pouce on introduit la nourriture dans la bouche. Pas plus compliqué que ça...

La vaisselle est vite faite, on replie sa feuille quand on a fini et la première vache venue fera le reste


Le riz sèche au soleil.








 Le manager est fier de nous montrer les sacs qui partiront demain







Sur la route les paysans ont une curieuse manière de séparer les grains de riz des tiges.

Les véhiculent en roulant séparent les graines. Le déplacement d'air fait voler la poussière, le riz plus lourd reste par terre.
Un petit coup de balai pour rassembler jusqu'au prochain passage.
Il n'y a plus qu'à mettre les tiges en tas, le riz dans un autre tas et l'affaire est (presque) dans le sac.



Pongal
La fête de Pongal a lieu en janvier (calendrier lunaire)
Réjouissances familiales dans les villes et villages. On offre des cadeaux, on s'habille de neuf. Vacances dans les écoles.
Le premier jour de Pongal on sort des maisons tout ce qui encombre, et vieilles choses, vieux vêtements tout est brûlé. Le deuxième jour, dans des casseroles neuves, on va faire bouillir du lait et du riz et surtout cela doit bien déborder de la casserole pour que l’année soit prospère. On se souhaite un "Happy Pongal", on échange des cadeaux, chacun arbore un nouveau vêtement.
On fait bouillir le riz

Nouvelles casseroles


Le lendemain près d'un temple
Feux pour les offrandes


 Le 3ème jour, on honore les vaches, elles son lavées et leurs cornes poncées et peintes.
Belles cornes






Pondichéry et alentours

Désolation en s'approchant de Pondichéry, le cyclone Thane est passé par là, il y a 3 semaines. D'une très grande violence, il a laissé la désolation sur son passage, rappelant une fois de plus que la nature est la plus forte. Malgré tout les Indiens font la fête pour Pongal et nous sommes invités par le patron de notre chauffeur.

Nous pénétrons dans une vraie maison pour la première fois, un divan, que l'on nous cède immédiatement, une télé, une chaise en plastique. Par terre la natte où nous allons nous asseoir pour manger.  La maison ne désemplit pas des voisins et enfants de voisins venus saluer les "blancs".
Distribution de petits cadeaux apportés de Belgique (stylos billes, crayons, sacs). Après le repas et petite discussion sur le trajet que nous avons prévu de faire avec Velou, notre hôte. Il nous emmènera  dans un village où il a construit deux chambres d'hôtes. Ce fut un choix plutôt que de rester à Pondichéry, histoire de partager un peu la vie des villageois.



Nous sommes attendus par les enfants. Ils savent que nous avons des cadeaux pour eux.... Qu'ils sont nombreux il faut se résoudre à séparer les boîtes de crayons de couleurs pour essayer de satisfaire le plus grand nombre.
Après cela, deux femmes nous prennent en charge pour visiter le village. Pongal bat son plein ici, aussi. Les vaches bien propres ont aussi leurs cornes peintes, parfois aux couleurs d'un parti politique... Elles reçoivent pour l'occasion une nouvelle corde comme celles ci-dessous.



Pongal au village tamil


 Les vaches iront au temple ce soir, en attendant on continue à faire bouillir le riz, à chaque hutte je suis invitée à tourner dans la casserole.










Intérieur d'une hutte


Les huttes que l'on peut voir dans les villages sont des plus rudimentaires, elles sont faites de feuilles de bananier tressées. L'espace y est compté. Souvent on déplie une simple natte en guise de table mais aussi de lit.
Ce qui est extraordinaire c'est de voir ces femmes toujours impeccables et dignes avec un confort si rudimentaire.

 

Voici notre "hutte" pour 2 nuits, fatigués comme nous sommes, nous n'aspirons plus qu'à profiter de ce bon lit... C'est sans compter sur nos amis Indiens qui feront la fête au village toute la nuit. Vive les bouchons d'oreilles!



Le lendemain matin dans les faubourgs de Pondichéry, nous participerons aux fêtes populaires avec des concours de toutes sortes:

 Une course de vélo inédite, le but étant de rester le plus longtemps possible sur son vélo tout en avançant le moins possible...

Nous serons invités à un colin- maillard tout spécial où nous devrons, armés d'un bâton, casser une cruche remplie d'eau colorée et suspendue entre 2 maisons. Ce sera l'ovation quand l'un après l'autre, nous réussirons l'épreuve.

 

Pondichéry-ville



A Pondichéry, nous visiterons l'ashram de Sri Aurobindo, malheureusement comme souvent en Inde, interdiction de faire des photos.
La tombe et toutes les fleurs dégagent une atmosphère particulière. Il y a énormément d'adorateurs du gouru et de la Mère qui se recueillent dans une ambiance silencieuse et pleine de dévotion.



Devant le temple tout à côté, petite bénédiction de l'éléphant d'un coup de trompe sur la tête.


Des familles entières demandent à être photographiées.
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Au bord de la mer, la foule est dense ce dimanche de Pongal malgré les dévastations du cyclone, les Indiens font la fête et se promènent nombreux.

Nous devons décliner régulièrement nos noms et serrer de nombreuses mains. Photographier et surtout se faire photographier



Dommage quand même que le sol soit jonché de détritus.


Tranquebar ou Tharangambadi

Nous partons de Pondychéry pour rejoindre Tranquebar toujours sur la côte.

Récolte de coquillages sur la digue




Tranquebar est un ancien comptoir danois, il y a là-bas un ancien fort de la compagnie danoise des Indes, un peu décevant à l'intérieur mais quel emplacement, ici face aux embruns!

 Cette ancienne ville coloniale a un charme certain. Nous mangerons ce soir-là le meilleur riz pour moi de tout le voyage, parfumé au safran, un délice.





  Nous rencontrons ici des musulmanes qui s’agrippent au muret brise-lame et se laissent recouvrir par les vagues jusqu'au-dessus de la tête.

 La mer ne se retire pas loin, il n'y a pas ce phénomène de marée que nous connaissons mais les rouleaux sont puissants.
Le tsunami de 2004 a sévi sur toute cette côte du golfe du Bengale.
cette masse noire au milieu est une femme.




Nous nous lèverons tôt pour photographier notre premier lever de soleil indien.







La journée des temples

Chidambaram


Levés très tôt pour accueillir le soleil, la journée sera bien remplie.

Nous retournons sur nos pas à Chidambaram pour visiter notre premier temple de la journée.
Nous y sommes passés hier mais il était fermé.
 Devant la porte principale du temple deux immenses chariots en bois sculpté font mon émerveillement.


Ces chariots sont encore utilisés lors des fêtes.



A l'intérieur nous assistons à une cérémonie.
Les brahmanes scandent des mantras. Ils sont torses nus en dhotis blancs et ont de curieuses coiffures, des queues de cheval , des espèces de chignons sur le côté, malheureusement nous ne pouvons pas les photographier, ni même l'intérieur du temple. Pourtant ces brahmanes ne se gênent pas pour téléphoner... Tous les rites sont assez hermétiques pour nous mais on ne se lasse pas. Des tambours, des trompes, des chants. Dans d'autres lieux de ce temple d'autres cérémonials se déroulent. Ici Shiva a gagné son concours de danse et il s’appelle Nataraja.




Le gopuram est la tour par laquelle on pénètre dans le temple. Ils sont ornés de représentation des dieux, ils sont très souvent colorés.

A l'intérieur, il peut y avoir plusieurs sanctuaires où se déroulent les rites, on fait des offrandes de noix de coco, de fleurs, de graisse ou ghee, d'argent aussi. Les fidèles reçoivent des cendres, parfois se prosternent jusqu'à se coucher ou lèvent les mains jointes au-dessus de leur tête. Ils frottent de l'huile sur leurs cheveux ... Les touristes que nous sommes peuvent s'approcher des sanctuaires et même se faire bénir de poudre colorée sur le front ou le cou.




Gangaikonda et Dharasuram

Gangaikonda




Gangaikonda










Dharasuram
Dharasuram

















Temples de style chola XIIème siècle, classés au patrimoine mondial de l'Unesco

 Les lieux sont entretenus et entourés de pelouse, un peu à l'écart de la vie trépidante des villes indiennes. Ici pas de couleur, juste la pierre sculptée finement, on pourrait y rester des jours pour tout détailler. 

Kumbakonam

Nous verrons ce même jour Kumbakonam, ville aux nombreux temples,18! Autant vous dire qu'il ya quelques confusions dans mon esprit. Souvent auprès des temples, il y a un bassin d'ablution aux eaux sacrées dans lequel les hindouistes viennent s'immerger.



Quelques illustrations du kama-sutra sur un temple de Kumbakonam




Tanjore
Le Tamil Nadu est le berceau culturel de l'Inde.
Le temples chola de Tanjore est vraiment époustouflant.

Entrée du temple vue du dehors

Entrée du temple vue de l'intérieur

La porte franchie le Nandi protège le sanctuaire. Il est sculpté d'une seule pierre.
Le Nandi





De superbes peintures dans la galerie qui encercle le temple, les yeux ne savent où se poser tant il y a à admirer. La pierre rosâtre accentue la beauté on pourrait y passer la journée.
Fresque représentant Ganesh sur sa monture le rat












Nous nous arrachons au temple, de jeunes indiennes en uniforme scolaire vont y entrer...






Au musée un peu poussiéreux quand-même 
nous essaierons de nous retrouver dans toutes les sculptures.
















Du Chettinad vers Rameswaram


De Tanjore, nous sommes partis à Ramerswaram sur la côte Est, face au Sri Lanka.

Avant d'y arriver notre chauffeur, connaissant notre intérêt pour la poterie, nous a fait visiter un temple totalement différent.
Tous les 12 ans, les fidèles offrent des sculptures en terre cuite représentant des chevaux, des éléphants, des vaches... Ils bordent le chemin qui mène au sanctuaire où d'autres petites sculptures votives sont offertes au Dieu.
On avance dans cette allée impressionnante pieds nus et le fait de marcher ainsi ajoute à la magie du lieu.



Avant Ramerswaram nous ferons étape dans le Chettinad, petit état dans le Tamil Nadu

Le Chettinad autre fois très riche grâce au commerce des épices possède des magnifiques maisons malheureusement pour la plupart en très mauvais état. Les commerçants sont devenus banquiers et vivent maintenant loin dans les grandes villes.



 Et revoilà le Golfe du Bengale.

 Ramerswaram est relié au continent par un grand pont.
Dans le contrebas celui du chemin de fer.



Rameswaram

Rameswaram c'est un peu le bout du monde une presqu'île qui fait face au Sri Lanka. A Rameswaram, Rama, héros du Ramayana a construit un pont de pierres et avec son armée de singes et d'ours, il a délivré sa femme Sita des mains du démon Ravana dans l'île de (Sri) Lanka, ex Ceylan. Pour les détails je vous conseille cette lecture du Ramayana, une longue longue épopée et mythe créateur de l'Inde.
En attendant les hindous vénèrent par milliers le temple de Rameswaram et Rama.


Une petite carte pour vous situer: Rameswaram est surligné en bleu, voyez comme c'est loin dans la mer, ce qui va nous permettre de voir le coucher et le lever du soleil...
Temple de Rameswaram
Les rites consistent à s'immerger et à s'asperger d'eau dans les 22 puits du temple et aussi dans la mer.


Des seaux d'eau sont déversés sur les fidèles, ceux-ci sont rapidement trempés.
Sur la photo vous pouvez voir les saris mis à sécher sur les balustrades du bassin. 
Il règne une ambiance sereine et recueillie.
Les touristes que nous sommes passeront cette fois inaperçus.




Pour finir, les dernières ablutions ont lieu dans l'océan



Dhanushkodi

Dhanushkodi est habité par les pêcheurs, la mer est bleue et le coucher du soleil sera superbe.



De Dhanushkodi sur la presqu'île, au bout ce n'est plus que du sable, on ne peut y accéder qu'à bord de camions qui font la navette. Ballade fort peu confortable qui nous amène à un village dévasté par le tsunami. Ici que des ruines, du sable et la mer... Quelques vendeurs de souvenirs quand même.  Un bout du monde, en face le Sri Lanka. Quelques vues des ruines.








Le lendemain nous rencontrons un ami de notre chauffeur, nous serons "invités" par sa famille, nous allons payer les crevettes et le poisson. Quel repas! J'ai essayé de comprendre, en aidant un peu, comment préparer un tel délice mais je pense qu'il me manque encore de la pratique. Admirez la cuisine équipée...

Belle journée qui nous a permis de rentrer une nouvelle fois, dans l'intimité d'une famille. Une famille simple mais non démunie ils ont des grands champs de cocotiers, des bêtes, des huttes en bois, on y vit dans un grand dépouillement. Rien ou si peu. Ils sont heureux de nous montrer des photos de regarder notre petit album personnel. Nous avions préparé quelques photos pour montrer notre famille, notre maison et c'est à chaque fois un beau moment de partage quand nous le sortons.



 En guise de promenade digestive nous longerons la plage d'un petit port où la pêche est mise à sécher au soleil... L'odeur ne passe pas à travers les photos

En route pour Madurai et comme toujours les arrêts photos seront nombreux

Une belle installation de briques mises à sécher


Notre chauffeur sera encore plus choqué que nous. Les vaches ne sont pas toujours sacrées.



Madurai

Madurai, c'est une immense ville. Polluée à mort, nos yeux piquent, nos narines brûlent. Encore plus qu'ailleurs une circulation folle, des klaxons énervants, une foule grouillante. Le premier réflexe serait d'en repartir tout de suite.
Madurai c'est un temple magnifique avec des pèlerins aux rites toujours aussi hermétiques pour nous mais tellement imprégnés de ferveur. Ils sont beaux. Le temple est immense 5 grandes portes, des décors et des peintures kitschs mais aussi somptueux. La galerie musée avec ses colonnes 1000?  et toutes ses divinités innombrables.








Comment résister à l'attrait de se faire faire pour quelques roupies des chemises et pantalons sur mesure, dans ce marché couvert haut en couleur où des dizaines de tailleurs oeuvrent sur les machines à pédales de nos grands-mères.


















Oui, il fallait y rester. Il fallait aussi se promener dans les rues, le regard sans cesse sollicité.


 La misère aussi de voir les femmes vendre leurs cheveux.


Ce jour-là, nous chercherons, en vain un endroit où nous asseoir pour prendre un verre, en attendant que nos chemises et pantalons soient confectionnés.
























1 commentaire:

  1. Beau blog. M'étonne pas que ayez pris huit mois pour le réaliser.
    En février 2013, nous serons également à pied d'oeuvre; blog prévu: INDYVAN.blogspot.com
    Yvan

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